D’où proviennent nos connaissances et pratiques rattachées aux plantes et à la nature ? Comment se défaire des philosophies dominantes qui prônent une vision scientifique, détachée de la terre et des êtres vivants ? Comment parler des formes de vie qui parsèment ce monde en privilégiant un langage et une histoire qui lui sont propres ? Comment s'écarter des nomenclatures et des schèmes imprégnées d'un colonialisme impérialiste ? Quel rôle les plantes ont-elles à jouer dans la remédiation des savoirs oubliés ? Dans quelle mesure pouvons-nous brouiller les contours du savoir institutionnalisé, de manière à mettre de l’avant d’autres approches, des façons plus intuitives et plus humbles de faire et de percevoir le monde ? Que faire des lieux contaminés, endommagés ? Comment laisser la vie se répandre sur les parcelles maltraitées ?